« S’il est important d’ouvrir votre chalet dans les règles de l’art en vue de la belle saison qui s’amorce, c’est avant tout d’une part pour assurer votre sécurité et celle de votre famille, et d’autre part, pour entretenir et protéger votre investissement », souligne Larry Zajdlik, agent immobilier chez Royal LePage (site en anglais).

La firme de courtage où travaille M. Zajdlik se spécialise dans les propriétés situées en bordure de lac, y compris les terrains vacants. Lui-même propriétaire d’un chalet, dans la région de Lake of Bays, en Ontario, il est également copropriétaire d’une autre résidence secondaire avec des amis.

Le marché des chalets et, plus généralement, des propriétés récréatives unifamiliales a plus que jamais le vent dans les voiles. Une étude de marché de Royal LePage publiée fin mars prévoit d’ici la fin de 2022 une hausse à deux chiffres du prix des propriétés récréatives unifamiliales à l’échelle nationale. Le Québec et les provinces de l’Atlantique devraient connaître les plus fortes hausses en 2022, pour atteindre jusqu’à 15 %; tandis que l’Ontario, la Colombie-Britannique et l’Alberta devraient connaître des hausses de 13 %, de 12 % et de 9 %, respectivement. Cette hausse est tirée par une demande croissante qui surpasse l’offre.

Protégez votre investissement

« Le désir d’accéder à une propriété récréative n’appartient pas seulement aux mieux nantis, même si c’est ce que les prix peuvent suggérer dans certaines régions. Des consommateurs de tous les segments souhaitent pénétrer le marché, y compris les investisseurs immobiliers avisés qui y voient un potentiel de revenu locatif », ajoute M. Zajdlik.

« La pandémie et l’explosion du télétravail ont bien sûr contribué à alimenter l’engouement pour la vie de chalet et les occasions de profiter de la nature, indique-t-il. » Mais malgré tous leurs attraits, les chalets peuvent présenter des exigences en matière d’entretien et d’assurance qui ne sont pas les mêmes qu’en milieu urbain.

« Chaque chalet comporte des caractéristiques qui lui sont propres, ajoute l’expert. Pensons notamment à un robinet qui ne fonctionne que si vous le tournez d’une façon bien précise. Ainsi, après avoir conclu la vente d’une résidence récréative, un processus d’orientation est généralement nécessaire. Je suis en fait un grand défenseur de cette pratique. À mon avis, il est important qu’un protocole d’ouverture et de fermeture du chalet soit transmis aux nouveaux acheteurs, puis suivi adéquatement. Bien des maux de tête peuvent ainsi être évités, et ce protocole n’a pas à être compliqué. »

Liste de vérification pour l’ouverture du chalet au printemps

« Au Salon du chalet (Cottage Country’s Lake and Cabin Show), qui se tient à Winnipeg chaque année au début de la belle saison, la préparation et l’ouverture des chalets sont un sujet qui anime de nombreuses conversations », explique Andrew Walker, directeur général du salon, éditeur et rédacteur en chef de CottageTips.com (en anglais).

« Les tâches liées à l’ouverture du chalet en début de saison en rebutent plus d’un, mais c’est un effort qui est nécessaire, dit-il. Les propriétaires de chalets doivent s’attaquer aux problèmes éventuels le plus tôt possible s’ils veulent s’éviter des tracas susceptibles de gâcher leurs vacances d’été. »

• Faites d’abord une liste de toutes les choses à emporter au chalet une semaine avant l’ouverture. « Arriver sans vos clés ou sans les piles dont vous avez besoin peut gâcher ce moment qui pourrait pourtant marquer le début de la saison de manière agréable », dit M. Walker.
• Appelez votre fournisseur d’électricité pour demander le rétablissement du service. Assurez-vous que tous vos comptes de services publics (eau, gaz) sont en règle.
• Le chalet aura besoin d’être aéré, alors ouvrez grand toutes les fenêtres. Fiez-vous à votre odorat – si vous sentez une odeur de moisi, cela signifie qu’il y a trop d’humidité et qu’il y a peut-être de la moisissure, ce qui présente un risque pour la santé. Si c’est le cas, vous devrez résoudre ce problème rapidement.
• Il se peut que des rongeurs se soient réfugiés dans votre chalet pendant les mois d’hiver. Faites le tour de la propriété et vérifiez tous les points d’entrée possibles. « Il faut bien regarder, leur présence ou leur passage n’est pas nécessairement évident », dit M. Walker.
• Activez le système de pompage de l’eau. Faites vider la fosse septique.
• Inspectez le quai à la recherche de signes de pourriture ou de dommages causés par la glace.
• Éliminez les risques d’incendie en repérant les arbres morts ou mourants dont les branches bordent le chalet et coupez celles-ci.
• Vérifiez que vos détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone fonctionnent correctement et remplacez les piles.
• Inspectez votre terrasse – un point important, surtout si vous avez un barbecue et l’intention d’inviter votre famille et vos amis pour des repas en plein air pendant l’été. Inspectez les garde-corps, les marches et la charpente (qui fixe la terrasse au chalet). « Faites les réparations nécessaires immédiatement pour minimiser les risques », dit M. Walker.
• Veillez à disposer d’une police d’assurance pour votre chalet qui tienne compte de vos besoins, surtout si vous envisagez de le louer. Par exemple, la responsabilité civile vous protègera si quelqu’un se blesse sur votre propriété ou si vous causez des dommages à une propriété voisine.

En prenant quelques mesures au début, puis à la fin de la saison, vous aurez l’esprit tranquille pour profiter en famille et entre amis de tout ce que votre chalet a à offrir à l’arrivée des beaux jours. Qui plus est, vous protègerez du même coup votre investissement et maximiserez votre rendement si vous décidez de vendre.

Les renseignements fournis et les opinions exprimées dans ce billet sont basés sur des recherches et des entretiens avec les autorités identifiées, pour Allstate du Canada. Ils sont fournis uniquement pour votre commodité et ils ne doivent pas être interprétés comme étant des conseils juridiques ou d’assurance.